JE LIS LEURS AVENTURES Bien que mon article « Rock, bande dessinée et modélisme » (Le Train N° 66 – 10/93 – pages 22 et 23) n’ait suscité aucune réaction (mais il vous a sans doute échappé…), je persiste à considérer ces moyens d’expression comme indissociables et complémentaires. |
||
LA PETITE REPUBLIQUE Sur ces quelques photos, présentées sous forme de « bande dessinée » (« roman-photos » conviendrait mieux), j’ai voulu à mon tour faire un clin d’œil au monde de la bande dessinée, et plus particulièrement à Franquin : mon Berlier GLR 8 Brekina à l’échelle 1/87° récemment acquis (et aussitôt repeint en « VROUP » !) entre en scène. Comme dans les pages des « Pirates du silence », il vient à Sainte Piste répandre son gaz soporifique, laissant croire au patron que tous les employés de son établissement sont ivres-morts, suite à la tournée des bistrots de la veille. L’établissement était d’ailleurs appelé « petite république » par les cadres traction de la région. Je l’ai rapporté dans la revue RMF (N° 395 – 11/1997 – page 5). Henri Besana était le mécanicien de la 140 L 18. Après son départ en retraite, elle fut attribuée à Robert Genou, à l’annexe-traction de Morez en 1949. D’après lui, c’était pas une « perle » à l’époque. Pourtant, alors que la dernière machine « officiellement » à l’effectif du dépôt de Lons (déjà fermé) fut la 140 L 79 en 1956, la L 18 ne le quitta qu’en avril 58. Presque toutes les 140 L furent envoyées « au tas » en octobre 1959. L’une des trois rescapées du massacre, la L 18 se retrouva au dépôt de Nevers avec les L 79 et 80 pour assurer la remorque du train désherbeur. Elles furent radiées en septembre 1964. Eric Seibel – décembre 2012 |