CONSTRUCTION D'UNE 242 TC DU PLM
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Ayant appris que des 242 TC montaient à Neussargues depuis Clermont-Ferrand par la vallée de L’Alagnon dans les années 50, j’ai eu envie de me pencher sur la construction de ce modèle. Des machines qui allaient sur Ambert, La chaise Dieu, Sembadel et Le Puy.
Eric ayant mis à son catalogue une planche photogravée laiton de la superstructure, du tablier, des soutes à eau et à charbon, suite à la construction de ce type de machine. j’ai consulté son catalogue pour le reste des pièces nécessaires.
Finalement Eric a trouvé une solution plutôt simple pour ce qui concerne le châssis, l’embiellage et les bissels/boggies, pour les modélistes moins « mécaniciens ». Il préconise d’utiliser des éléments de 141 R à roues à rayons de Jouef/Champagnole (pour une TC) et des bissels de 2D2 ou de 241 P de la même marque. Pour une TA, le châssis, les essieux et l’embiellage d’une 141 P de la même marque et de la même période sont utilisables). Il faut toutefois déplacer le premier essieu de l’avant vers l’arrière et créer les appuis sur le châssis. Enfin, la position de ce dernier essieu est légèrement décalée vers l’arrière, il faut confectionner deux bielles motrices plus longues. En utilisant un diagramme de la machine cela se fait relativement facilement. Pour ceux qui possèdent un tour, le reprofilage des boudins de roues peut améliorer le rendu du modèle. Pour ma par les essieux sont restés dans leur configuration Jouef de notre enfance...
A l’exposition de Meursault, Eric présentait une motorisation à base de pièces de la motorisation des 141 TA Jouef/Champagnole, moteur Jouef de l’époque et pignon d’essieu moteur de Picasso à 30 dents. Pour le moment ma 242 TC n’est pas motorisée. Des pingouins m’ont appris que des couplages de 141 TA/242 TC, ont existé sur ces lignes autour de Clermont-Ferrand. Pour le moment ma 242 TC circulera derrière une 141 TA.
Pour compléter les pièces nécessaires, un morceau de tube plastique d’installation électrique est utilisé pour le corps de chaudière. Après de nombreux échanges avec Eric, je suis arrivé à me construire ce modèle. Il faut savoir que ce n’est pas un kit qui est proposé par MT, mais des pièces et des tours de mains, que l’on trouve sur des fiches jointes avec la planche de photo gravure. Des photos et diagrammes de la machine complètent les moyens d’y parvenir. Finalement avec de la patience et du soin on arrive à un modèle de grande qualité. Je n’ai jamais pensé construire une 242 Loco diffusion, ou acheté du Fulgurex ou du Brasseline pour avoir ce type de machine dans mon parc auvergnat. Ma 242 TC porte le N° 34, mais n’est pas encore équipée de par fumée… Elle le sera quelques temps après, comme d’autres machines de ce type.
Si ce témoignage incite un modéliste à y aller, j’en serais heureux.
Jean-Pierre Lescure, pingouin du PO,
janvier 2023. |
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Châssis de 141R Jouef/Champagnole et bissels de 2D2. |
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La 242TC avant peinture. |
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LA RAME DE DÉSHERBAGE AU LIORAN EN 1967 |
Une rame de désherbage en Auvergne dans les années 60…
C’est en retrouvant une photo couleur (une diapo Kodakrome 25) datant de 1967 représentant une rame de désherbage, prise au repos en gare du Lioran sur la ligne Neussagues/Aurillac, que j’ai été inspiré pour la reproduire. Cette photo c’est mon copain Joël Forcellini avec qui j’étais ainsi que trois autres copains, en vacances au-dessus d’Allanche. Nous avions 17 ans en moyenne et c’était notre premier camp sans parents, sans responsables adultes, libre… |
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(Cliquer sur la photo pour l'afficher à sa taille normale) |
La rame : Celle-ci était composée d’une 230G ex PO, d’un wagon désherbage construit sur un plat à 2 essieux, un fourgon sur boggie d’origine PO également, transformé en wagon de cantonnement et enfin le fourgon M du chef de train.
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| LA MACHINE |
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La machine : C’est un kit Keyser de 40 ans d’âge, qui m’a servi de base pour celle-ci. Jérémy, pingouin de la galaxie du PO, me l’ayant cédé pour un prix très correct. Le kit était complet sous ses cartons filmés et dans sa boite d’origine. C’est un kit d’une autre époque mais la base reste valable. J’en ai fait le tour pour décider ce que je gardais et ce que j’éliminais. D’entrée la motorisation, prévue dans la machine, est mise de côté car trop rustique. J’envisage d’en installer une dans le tender, reste à trouver la bonne. Des pièces de détails ont été également mises de côté : tampons, attelages et 1/2 accouplement de frein, compresseur, éclairage avant et quelques autres détails comme les supports de mains courantes et le fil pour les représenter. Des ajouts également, comme les soupapes, le sifflet et autres détails oubliés par Keyser. Ce sont dans l’ensemble des pièces Mécanic-Trains qui m’ont servi pour cela. J’ai hésité à refaire le tablier, n’ayant pas sous la main les composants nécessaires, ainsi que les pares fumée. Le dessus du tender est saupoudré de charbon sur des couches de plomb pour augmenter son poids et 50 briquettes MT pour restituer au mieux un dessus de tender de 230G. Voulant représenter une machine du dépôt de Montluçon j’ai choisi le N° 531 qui a achevé son service à la SNCF dans celui-ci. Toutefois il me manquait des plaques, elles ne se trouvent pas en vente chez nos artisans sous ce N°, sauf par une commande spéciale. J’ai choisi l’option de la numérotation peinte en blanc. Des « collectionneurs » fétichistes déjà en 1967 avaient « récupéré » ces plaques. Dans l’attente de nouvelles, le dépôt en avait peint pour pouvoir identifier cette locomotive… Les décals sont des AMF87, fourniture MT. |
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LE WAGON DE DÉSHERBAGE |
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Le wagon désherbage : C’est sur la base d’un wagon plat LSM ancien réseau que je l’ai réalisé. Deux réservoirs d’un artisan, des bouts de fils de laiton, de la tôle ondulée « Campbell », des bidons bricolés, un peu de peinture et le voilà achevé. |
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LE WAGON DE CANTONNEMENT |
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Le wagon de cantonnement : C’est une construction intégrale, constituée de différents matériaux. Pour le moment c’est la version d’origine en PO qui est présente, (type DP qyi). Je vais par la suite réaliser la version SNCF cantonnement comme sur la photo de 1967. C’est sur une idée d’un autre pingouin, Julien, que j’ai réalisé ce fourgon. Il m’a aidé en me fournissant des pièces en 3D comme les portes coulissantes, les soufflets, le lanterneau. Les tampons sont des MT. Les boggies sont des PO du RMA, ainsi que la toiture. Le châssis est en profilé métallique, plancher et certains détails en carte plastique. Les faces et cloisons intérieures m’ont été également fournies par Julien. Ce sont des pièces dessinées sur ordinateur et prédécoupées sur carte plastique avec une machine commandée par informatique. Les peintures sont de DECAPOD passées au pinceau. Décals de provenances diverses. |
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LE FOURGON CHEF DE TRAIN |
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Le fourgon chef de train : Il est de provenance MAQUETTE amélioré. |
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LA RAME TERMINÉE |
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(Cliquer sur la photo pour l'afficher à sa taille normale) |
Jean-Pierre Lescure, ESPERAZA, avril 2022 |
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Jean-Pierre Lescure vient de réaliser le fourgon/wagon de cantonnement en version SNCF, pour être au plus prés de la réalité de la photo du copain, prise à l'été 1967 au Lioran. |
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Le fourgon d'origine PO en version SNCF en 1967 du dépôt de Montluçon:
J'ai utilisé les mêmes méthodes et des matériaux semblables à la version PO. Toutefois la caisse a été réalisée en carte plastique gravée et découpée par mes soins. Ce sont des photos fournies par Pascal Barnabé qui m'ont aidées à la réaliser. Cette version est simplifiée par rapport à celle du PO. J'ai utilisé les mêmes boggies du RMA de couplage PO, des tampons et Chanard de MT et des décals de provenance diverses. Peinture DECAPOD acrilique à l'eau passées au pinceau. |
LA RAME AVEC LE NOUVEAU FOURGON |
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(Cliquer sur les photos pour les afficher à leur taille normale) |
Jean-Pierre Lescure, ESPERAZA, mai 2022 |
