Fils d’immigrés mexicains, Jérémitos partage avec son ami Jean-Pierre sa passion pour les trains et les camions des années 50. Il se rend souvent vers le parc à combustibles de Sainte Piste, où il peut observer les entrées et sorties des locomotives.
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Tiens, ce matin-là un camion-citerne pinardier avec remorque est stationné à proximité.
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Il est vrai qu’à pelleter du charbon pendant des heures, les coketiers ont souvent le gosier sec. Notre ami avait déjà remarqué toutes les chopines qui traînent partout, mais de là à imaginer que ...
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Mais peu après, il retrouve le camion stationné vers le local TIA, non loin du château d’eau. De bruyants conciliabules se font entendre, ça discute sec dans la cambuse.
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Jérémitos revient l’après-midi à son poste d’observation. Le chef d’établissement est absent, sa « Traction » n’est pas garée vers les bureaux. Pas de doute, les gars sont affairés à pomper le contenu des cuves du camion dans celle du château d’eau !
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Lorsqu’une machine rentre et marque l’arrêt avant la plaque, l’un d’eux monte à bord pour inviter l’équipe à se joindre à eux.
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Affligeant spectacle, les coketiers épanchent à présent leur soif à même la grue à…(eau ?) L’un d’eux ne tient déjà plus debout.
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Mais Jérémitos se réveille, ce n’était qu’un cauchemar ! Pour l’effacer de sa mémoire, il se rend aussitôt sur les lieux. Pas de bahut en vue, seule une « petite pépé » rentre au dépôt.
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Une autre sort des bureaux, c’est la secrétaire. C’est l’été, les oiseaux chantent. Des paroles lui reviennent en mémoire, souvent entendues de son ami Oliviero, lui-même fils d’immigrés italiens … |
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Le roman-photo mis en page |
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... Mais les vignerons d'Aubière restent fidèles au transport par rail, en plein territoire des Pingouins du P.O. (réalisation R.V. Valois) |
Eric Seibel – avril 2021 |