La 040 TA 49

  Mon généreux donateur est un « pingouin » de la côte atlantique, donc en plein territoire « ETAT ». Il fait partie comme moi de ceux pour qui un modèle bricolé et personnalisé par eux-mêmes a une valeur incomparable à celle d’un parfait modèle faisant partie de la production industrielle actuelle. C’est pas parce qu’ils coûtent une blinde qu’on se les achète pas, c’est parce que notre « boîte noire » et nos pognes ne supportent pas l’inaction et nous réclament sans relâche de les occuper à ça. Alors nous – pauvres victimes de leurs dictats – remettons indéfiniment l’ouvrage sur le métier. Le pire c’est que nous nous satisfaisons de notre condition.

La machine réelle en manœuvres dans une gare bretonne
 
Le modèle en manœuvres au parc à combut de Sainte Piste

    TVA = ta valeur ajoutée
Ne me demandez pas si cette charmante bouillotte est à vendre. Ce cadeau, portant sur lui les résultats des coups de mains et talents de son auteur,  jamais je ne m’en séparerai. Mon ami, je t’en remercie chaleureusement devant tous ceux qui liront ces lignes et verront ces photos.
Sans rien changer de ce qui rend sa superstructure si « vraie », j’ai voulu améliorer à ma façon son fonctionnement, afin de pouvoir en profiter pleinement sur mon décor de Sainte-Piste. Je lui ai donc appliqué ma recette, à savoir châssis massif usiné, roues de 141 TA Jouef et embiellages affinés.
Voici les étapes de ces travaux.
                                             Eric Seibel – janvier 2023  

Le nouveau châssis avec son train de roues de 141 TA Jouef, dont le boudin a été réduit à une hauteur de 0.8.
Sur le 2ème essieu est monté le pignon double provenant de la très bonne transmission de 141 TA.
 
Préparation d’un embiellage. Les petites bielles sont affinées à la lime diamant et la bielle motrice, la coulisse et la manivelle remplacées par des pièces M.T. Réf. C 30, mik 13 et man 01.
 
Remplacement aussi des crosses de piston et leur glissière.
 
Embiellage du côté gauche, en haut celui d’origine, en bas le nouveau.
 
Après fraisage (à main levée) de tout ce qui gêne son passage, introduction du nouveau châssis entre les longerons de celui d’origine.
 
Fixation du support pour moteur Bulher. Cette pièce n’est plus au catalogue, le moteur n’étant plus fabriqué de puis janvier 2012. J’avais la chance d’en avoir encore un dans mes tiroirs… Sur le support moteur est monté l’autre pignon double de 141 TA.
 
Le moteur est emboîté sur le support.
 
Pose des nouveaux embiellages et de contre-tiges de piston (M.T. Réf. div 76)
 
Confection et pose de palpeurs de courant sur les 8 roues : une plaque de bakélite avec une face cuivrée. Cette surface est séparée en deux pistes isolées sur lesquelles sont soudés des sections de fil de bronze phosphoreux (Diam. 0.30), ensuite formées pour faire contact sur la face interne du cercle de roue.
 
Le châssis seul est capable de tirer et pousser 7 wagons à essieux, avec un fonctionnement souple permettant des allures très lentes. Ca me suffit déjà, et une fois coiffé par la superstructure, la masse augmentée améliore encore l’adhérence.
 
VUES DU MODÈLE TERMINÉ
 
VUES DU MODÈLE EN SERVICE SUR SAINTE PISTE